Dans le concert imagé, chaque partition musicale est accompagnée d’une « partition visuelle », interprétée et projetée en direct par Leyokki. La vidéo déploie des imaginaires contemporains autour des chants et inscrit la performance musicale dans un espace scénique.
Les séquences vidéo, qui combinent dessin, 3D et images générées par intelligence artificielle (IA), sont préparées en amont ; leur interprétation consiste alors à jouer, par exemple, sur la vitesse de lecture de ces vidéos, leur luminosité ou leur saturation, ou encore sur des effets plus complexes de distorsion de l’image et de déplacement des pixels.
Porter la musique classique sur les scènes pluridisciplinaires implique de donner du sens à la présence scénique des musiciens. Le regard du spectateur circule librement entre les interprètes et les cinégraphies projetées, accompagné en cela par les lumières délicates créées par Laura Cottard.